Les premiers explorateurs portugais crurent découvrir des Amazones lorsqu'ils pénétrèrent la forêt vierge d'Amérique. Des tribus de femmes y défendaient leur territoire en se battant aussi farouchement que des hommes. Cet "enfer vert" fut baptisé Amazonia et les colons s’efforcèrent d'évangéliser les indigènes qui y vivaient.
Aujourd'hui, l'Amazonie est devenue l'une des principales destinations du tourisme chamanique.
l'Ayahuasca, plante psychédélique qu’on appelle aussi « liane des morts », génère des visions peuplées de serpents. Cet animal, diabolisé en Occident, est l'un des plus importants des mythologies amazoniennes.
Au fil des cérémonies et d'un dispositif qui ouvre le champs des perceptions, nous suivons la trace de cette figure archaïque. Des mythes amazoniens aux monstres mythologiques grecs, le serpent se dessine comme un symbole universel lié à la Femme Sauvage.
Ce voyage initiatique en terre des chamanes inspire en retour une écologie du corps et du soin ou figure l'importance des rituels.
Texte de Lucie Guien et Helene Lacrosse
Mise en scene : Helene Lacrosse
Jeu : Natalia Dufraisse, Hélène Lacrosse, Roxane Lefebvre,
Eléna Pérez, Luis Leiva
Musique : Luis Leiva
Son : Alicia Jeannin (avec la collaboration d'Antoine Villain)
Video : Rafael Espinel
Regard chorégraphique et matière documentaire : Fatou Traoré
Regard extérieur : Sophia Geoffroy et Lucie Guien
Regie : Quentin Meurisse
Aide costumes : Nousch Ruellan
Graphisme : LNL
Crédit Photo : Roxane Lefebvre
Duree : 75 minutes
Theâtre adulte a partir de 15 ans
Langues : français et espagnol
Chaque soir après le spectacle en bord de scène :
rencontre avec l'ethnologue et américaniste Sébastien Baud autour de ses sujets de recherche :
"CHAMANES ET PLANTES PSYCHOTROPES"
(CONFERENCE)
Avant de boire la préparation psychotrope, le chamane awajun (langue jivaro) crachote le breuvage préalablement mis en bouche, d'abord sur sa poitrine "pour se protéger" de ses ennemis, puis à sa droite et à sa gauche "pour faire venir" ses esprits auxiliaires, qui en perçoivent alors l'arôme. Ensuite, il chante longuement sa transe et extrait du corps-malade l'agent pathogène. Si tout un chacun, dans cette région de l'Amazonie péruvienne, peut vouloir s'intoxiquer, il ne devient pas pour autant un bon être à transformation, un homme-esprit.
Qu'est-ce qui caractérise dès lors le chamane ? Qu'est-ce qu'une plante psychotrope ? Qu'est-ce qu'une transe ?
La conférence
sera l'occasion d’apporter quelques réponses.
vendredi 22 avril à 17h
Plus d'info : http://sebastienbaud.fr/
Copyright photos :
Zoltan Molnar
Au Festival de Liège les 22 et 23 février 2019
(Première étape de travail, Factory)
Avec Lucie Guien, Roxane Lefebvre, Eléna Pérez
Musique Diego Neira
Mise en scène Hélène Lacrosse
Collaboration chorégraphique Fatou Traore
Avec le soutien du Théâtre Le Boson et la FWB (CAPT)
Avec l'aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service Général de la Création Artistique - Direction du Théâtre), du Service Culture de la Commune d'Ixelles (avec le soutien de Christos Doulkeridis, Bourgmestre, Ken Ndiaye, Echevin de la Culture, et des membres du Conseil communal de la Commune d'Ixelles), du BAMP, Théâtre Le Boson. Festival de Liège, Studio Grez, Projection Room.